La fin de la monarchie
Doc. 1- La chute de la monarchie
Doc. 2- Le Manifeste de Brunswick
Manifeste de Brunswick (extraits)
« À ces grands intérêts se joint [..] un but également important, et qui tient à cœur aux deux souverains, c’est de faire cesser l’anarchie dans l’intérieur de la France, d’arrêter les attaques portées au trône et à l’autel, de rétablir le pouvoir légal, de rendre au roi la sûreté et la liberté dont il est privé, et de le mettre en état d’exercer l’autorité légitime qui lui est due.
[…] La ville de Paris et tous ses habitants sans distinction seront tenus de se soumettre sur-le-champ et sans délai au roi, de mettre ce prince en pleine et entière liberté, et de lui assurer, ainsi qu’à toutes les personnes royales, l’inviolabilité et le respect auxquels le droit de la nature et des gens oblige les sujets envers les souverains […] Si le château des Tuileries est forcé ou insulté, que s’il est fait la moindre violence, le moindre outrage à leurs Majestés, le roi, la reine et la famille royale, s’il n’est pas pourvu immédiatement à leur sûreté, à leur conservation et à leur liberté, elles en tireront une vengeance exemplaire et à jamais mémorable, en livrant la ville de Paris à une exécution militaire et à une subversion totale, et les révoltés coupables d’attentats aux supplices qu’ils auront mérités. […] »
Donné au quartier-général de Coblentz, le 25 juillet 1792.
Signé, Charles-Guillaume-Ferdinand, duc de Brunswick-Lunebourg.
Doc. 3- La prise des Tuileries
La prise des Tuileries
Le vendredi matin, on observait un grand nombre de gardes nationaux qui semblaient disposés à défendre le roi. Mais, bien au contraire, vers dix heures moins le quart, le peuple mêlé à d’autres détachements de garde nationale et aux fédérés se préparait à entrer en force dans le palais. Alors toutes les portes furent ouvertes, les canonniers tournèrent leurs pièces contre le palais, et la garde nationale qui semblait se tenir là pour en défendre l’accès prit subitement le parti du peuple. Les gardes suisses furent tous massacrés et dépouillés.
Correspondance de l’ambassadeur de Gênes, 1792.
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