Le Sancerrois, un espace de faibles densités
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Le Sancerrois en chiffres
Viticulture – Sancerre parmi les plus gros acheteurs de pesticides, d’après Médiapart
[…] Sancerre, avec ses 80,5 % de surfaces agricoles utiles dédiées à la vigne, se classe parmi les premiers acheteurs de produits phytosanitaires (auxquels appartient le soufre), selon une enquête dévoilée par le site d’information Médiapart.
Avec 160 tonnes en 2017, la commune viticole arrive derrière Chablis (Yonne, 199 tonnes), Lézignan-Corbières (Aude, 181 tonnes) et juste devant Segonzac (Charente, 150 tonnes). Toutes ont en commun l’exploitation de vignes, qui est une des cultures utilisant le plus de traitements. […] Des chiffres que les agriculteurs et responsables syndicaux du Cher invitent à lire « avec la plus grande prudence ».
« Il y a un gros biais dans cette étude, explique François Dal, du Service interprofessionnel de conseil agronomique, de vinification et d’analyses du Centre (Sicavac). La plupart des gros producteurs de la région ont leur siège social à Sancerre mais ont des vignes dans les autres vignobles de la Région. Par exemple, les vignes qui sont dans la Nièvre (Pouilly) ou à Menetou-Salon sont exploitées par des viticulteurs sancerrois et sont donc comptées pour la commune de Sancerre. Beaucoup de vignerons du piton possédant des vignes dans d’autres appellations de la région, cela grossit artificiellement les chiffres. Sancerre compte aussi entre 12 et 15 % de vignobles en bio – trois fois plus que la moyenne nationale – qui sont de gros consommateurs de soufre à l’hectare. »
« Nous sommes dans une vraie démarche d’amélioration des pratiques culturales. (…) On a beaucoup de domaines en conversion bio et même les conventionnels s’intègrent dans cette démarche, dans cette prise de conscience. »
Christine Laloue, présidente de l’Union viticole sancerroise, ne nie pas l’utilisation de produits phytosanitaires, mais souligne « une utilisation en baisse depuis une dizaine d’années. Nous sommes dans une vraie démarche d’amélioration des pratiques culturales. Au niveau du Centre-Loire, on est en pleine réflexion autour d’une charte environnementale. On a beaucoup de domaines en conversion bio et même les conventionnels s’intègrent dans cette démarche, dans cette prise de conscience. »
[…] Le Centre-Val de Loire a acheté, en 2017, 5.943 tonnes de produits phytosanitaires. Dans le Cher, il s’agit de 551 tonnes.
D’après, Céline Chouard, Le Berry Républicain, www.leberry.fr, publié le 07/07/2019 à 17h00
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